Une grossesse après 40 ans

grossesse après 40 ans

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La grossesse après 40 ans

Il y a une vieille croyance qui dit que : « un jour femme, tout ton corps te dira que tu es faite pour être mère… » Approche de la trentaine, fécondité maximum et hormones boostées à bloc et surtout l'envie de transmettre. Sans s’en rendre compte sonnent les 40 ans et l’urgence se fait sentir... Vous avez peut-être envisagé une grossesse après 40 ans ? On en parle !

Il y a bien un âge pour concevoir

Voici les raisons pour lesquels il vaut mieux exposer son cas à son médecin quand on désire un enfant à l’approche de la quarantaine. On devient statistiquement un sujet plus à risque:

Il y a plus de risques de malformations fœtales en ayant un enfant après 40 ans. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : à 25 ans, le risque d’être enceinte d’un enfant trisomique est de 1/900, à 35 il est de 1/380 et de 1/28 à 45 ans. L’amniocentèse donne des diagnostics prénataux fiables, mais l’interruption volontaire de grossesse n’est jamais facile à vivre. Et il existe des disparités dans le dépistage. Certains ne le sollicitent pas par choix personnel ou parce qu’on ne leur a pas proposé.

S’ajoute à cela le fait qu'une grossesse après 40 ans est plus difficile : il y a plus de diabète, plus d’hypertension, plus de prématurité, plus d’hémorragies. Il y a aussi plus de mortalité maternelle à l’accouchement.
Si 95 % des femmes de 30 ans qui désirent avoir un enfant y parviendront (avec ou sans assistance médicale à la procréation), 35 % des femmes de 40 ans n’y arriveront jamais. Il faut savoir que ce n’est pas parce qu’on a encore ses règles qu’on est encore en mesure d’avoir un enfant. Il faut qu’il y ait ovulation, d’une part, et il faut que les ovules soient encore en état de permettre une grossesse.

Un bébé après 40 ans : un phénomène qui se banalise

La conception d’un enfant n’est pas qu’affaire de statistique. Il est d’ailleurs courant que deux personnes fécondes n’arrivent pas à procréer ! Ceci établit une importance considérable du psychologique dans la création. D’autre part, il existe des femmes qui croyaient en avoir fini avec les couches et se retrouvent enceintes très tardivement.
Alors, arrivée à la quarantaine, pour fabriquer un petit bébé mieux vaudrait éviter d’être obsessionnelle et garder le plaisir et la complicité…facile à dire !

L'assistance médicale à la procréation 

Le don d’ovocyte. Bien des femmes qui sont enceinte à 45 ans ont recours à un don d’ovocytes souvent à l’étranger (possible en France mais encadré par la loi de Bioéthique). Car leur utérus est encore parfaitement fonctionnel mais elles ne produisent plus les gamètes (« œufs »).
La fécondation in vitro. Elle a permis à des soixantenaires de mettre au monde un enfant, remettant en question la notion même de génération. Dans ce procédé, c’est l’embryon (œuf fécondé) que l’on tente d’implanter dans le ventre de la mère.

Par conséquent, beaucoup de possibilités sont offertes pour contrer les difficultés de la conception « naturelle » pour envisager une grossesse après 40 ans. Et, avoir un enfant tard se banalise donc. Mais ce sont des parcours demandant un investissement lourd financièrement et moralement.
Ainsi, la grossesse après 40 ans est un projet à réussite variable. Il nécessite de beaucoup s’informer et parfois de recourir à une assistance médicale. Ensuite il faut compter sur un petit coup de main du destin.

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